jeudi 8 décembre 2016

ENNIO MORRICONE




Parmi les nombreuses sources d'inspiration qui ont contribué à nourrir mon travail d'auteur de BD, l'une des plus importantes est sans doute aussi l'une des plus inattendues. Il ne s'agît pas d'un écrivain, ni d'un peintre ou d'un dessinateur, mais d'un musicien, dont je n'hésite pas à dire qu'il est l'un des compositeurs contemporains les plus importants : Ennio MORRICONE.
Pour les habitués de ce blog, ce n'est pas vraiment une surprise. Il suffit de regarder la colonne de droite de cette page. Les playlists des musiques à écouter en lisant mes albums sont exclusivement composées d'extraits de ses Bandes originales.
L'admiration que je voue à ce génie de la musique est arrivée à la connaissance de Patrick Bouster, fin spécialiste de l'oeuvre du grand Ennio, et co-fondateur du fanzine MAESTRO consacré au compositeur. Patrick Bouster étant également passionné de bande dessinée, il m'a proposé de réaliser un entretien essentiellement consacré à l'influence que les musiques d'Ennio Morricone ont sur mon travail.
Une partie de l'entretien est à lire sur BDZOOM :

http://bdzoom.com/106481/interviews/philippe-aymond-musiques-maestro/

Et pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la relation artistique qui s'est installée entre les musiques du compositeur et mon travail d'auteur de BD, un important complément à cet entretien est à lire dans le numéro 12 du fanzine MAESTRO. Pour cela, il faudra vous rendre sur le site chimai.com, un site remarquablement fait et entièrement dédié à Ennio Morricone :

http://www.chimai.com/

Le portrait d'Ennio Morricone publié ici figure également en 4e de couverture de ce numéro 12 de MAESTRO.
Pour finir, je tiens à remercier Patrick Bouster d'avoir eu cette idée d'entretien inattendue et originale. Et plus globalement de l'excellent travail qu'il fait autour de l'oeuvre du génial compositeur.











jeudi 1 décembre 2016

Les possibilités infinies de l'aquarelle...

Après avoir terminé le tome 12 de Lady S, j'ai repris mes crayons et ressorti mes aquarelles pour avancer sur l'album que Pierre Christin et ma pomme sommes en train de vous concocter pour... pour... euh...  pour, disons, bientôt (le temps passe tellement vite).
Et là, dans cette phrase apparemment anodine, je viens pourtant de prononcer un mot magique : AQUARELLE.

Alors que j'avance sur les pages de cet album, je suis sans cesse étonné par la richesse des possibilités que peut offrir cette technique. Sur le deuxième chapitre de ce livre, c'est le noir et blanc qui dominera, avec quelques touches de couleur ici et là. Mais quand je dis noir et blanc, ça inclus bien sûr toutes les nuances de gris que l'on peut obtenir avec un simple tube d'aquarelle noire. Il suffit pour ça d'ajouter de l'eau et de diluer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... Plus le pigment sera dilué, et plus il laissera voir le blanc du papier, chargé lui de restituer la lumière. Le choix du papier est essentiel, et chacun trouvera celui qui lui convient le mieux. Moi, c'est du...
Ah, ah, ah, vous ne croyez tout de même pas que je vais révéler tous mes trucs, non ?

Bon, c'est bien joli de parler, mais comme le disait Napoléon, un bon dessin vaut mieux qu'un long discours. Donc voici un "avant-après" qui présente deux pages de l'album. A gauche la version au crayon, qui n'est finalement qu'un support assez basique. Et à droite le résultat final.